nous arrivons dans le village natal de la grand'mère de Théodore, village d'origine de sa famille paternelle : Hélène Falquet, car c'est son nom, était en effet la fille de Jean-Louis Falquet, "négociant, lieutenant de châtellenie, vichâtelain et échevin de Chabeuil" (cela se passait entre 1700 et 1750), lui-même originaire de Chabeuil depuis au moins 3 générations.Nous sommes en 1747, et Pierre Bosc, de Châteaudouble, a donc choisi d'épouser Hélène, de Chabeuil :
Suivons la route de Châteaudouble à Chabeuil, comme il a dû le faire, accompagné de sa promise et de leurs familles, en cette journée d'octobre : On entre à Chabeuil par ce pont sur la Véore, qui aboutit à une porte "monumentale" datant du XIIe siècle, vestige des fortifications qui ceignaient la ville jusqu'en 1800 :
Après avoir admiré cette porte et songé que nos ancêtres, cette fois c'est sûr, l'ont certainement connue, on ne peut que s'étonner en découvrant, un peu sur sa gauche, un drôle de petit palais de style néo-gothique troubadour surmonté d'un campanile rappelant le Palazzo Vecchio de Florence ! Un passage à l'Office du Tourisme nous apprendra qu'il s'agit de la Mairie, et que celle-ci est effectivement d'un style très particulier et même "exotique" pour la Drôme ... mais ceci a une raison : Chabeuil fut, en effet, propriété d'Honoré II de Grimaldi, prince de Monaco, offerte à ce dernier par Louis XIV pendant la Guerre d'Espagne pour des raisons d'alliance, et ceci jusqu'à la Révolution... ! Passons donc la porte et entrons dans le village ... rues étroites et parfois piétonnières aujourd'hui, montées en escalier couvertes, ce village est bâti comme beaucoup d'autres : l'église se trouve tout en haut, et il faut grimper pour y arriver ! Comme à Châteaudouble et pour les mêmes raisons, on passe devant le Temple : rares sont les villages ici, si petits soient-ils, qui n'aient pas le leur.
Laissons les mariés faire la fête - s'ils l'ont faite toutefois ... et imaginons-les se régaler, pourquoi pas, de cette recette drômoise d'autrefois ? (Musée de la Tour de Crest)Nous avons jusqu'à présent suivi les traces des ancêtres maternels de Théodore, ceux de sa mère Sophie Bosc. Du côté paternel, Joachim Perriollat était le fils d'un couple dont les origines se situent plus au Nord de la Drôme : nous quittons donc la "plaine de Chabeuil" et la vallée de la Drôme pour retourner dans la "Drôme des Collines", celle que nous avions traversée en visitant Montrigaud, avec, pour commencer, la commune du Grand Serre ...On part pour Le Grand Serre ? | |||||||||||||||||||||||
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