Jean-François Champollion


Né à Figeac en 1790, le jeune Jean-François montre très tôt un grand intérêt pour le latin, le grec, et les alphabets hébreu, syrien et éthiopien.

Il suit des cours au lycée Impérial de Grenoble, où il apprend l'hébreu et étudie les langues orientales. De 1807 à 1809, il est à Paris, où il se consacre plus particulièrement à l'étude du copte, convaincu d'y trouver une forme tardive de l'ancienne langue d'Egypte.

En 1809, il est nommé professeur d'Histoire à la Faculté des Lettres de Grenoble, et sera titularisé en 1812.

L'étude de la Pierre de Rosette, fragment de stèle de basalte noir, comprenant trois séries d'inscriptions en hiéroglyphes, en caractères démotiques et en grec, lui permet d'établir une correspondance entre signes égyptiens et lettres grecques: Champollion découvre que l'égyptien est à la fois idéographique et phonétique.

En septembre 1822, le Mémoire sur les hiéroglyphes est lu devant l'Académie des Inscriptions et des Belles Lettres, et, en 1824, est publié Précis du système hiéroglyphique.

En 1826, Champollion est nommé conservateur du département d'égyptologie du Musée du Louvre; en 1831, on crée pour lui une chaire d'Histoire et d'Archéologie Egyptienne au Collège de France.

Champollion meurt à Paris en 1832. Son frère Jacques publiera après sa mort ses fameuses études: Monuments de l'Egypte et de la Nubie, Grammaire égyptienne, Dictionnaire égyptien.


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