Tu m'aimes...
Oh! Tu m'aimes... Est-ce vrai ?
Mais j'ai peur de ne pas le croire.
Je l'ai tant espéré,
tant rêvé,
cet aveu qu'enfin tes lèvres ont révélé,
cet aveu que mon coeur,
ébloui, incrédule,
a reçu comme un trésor
depuis longtemps, si longtemps désiré.
Tu m'aimes ..
Et moi, je t'aime aussi.
Je n'ai jamais cessé de t'aimer aussi fort.
Tu m'aimes, et moi je t'aime.
Tout serait pour le mieux
dans le plus beau des mondes,
si tu n'étais pas toi,
si j'étais mieux que moi.
Mon Prince tant aimé,
que ne suis-je princesse ?
Pour moi, pauvre bergère,
Que n'es-tu pas berger?
Quand je pense à nous deux,
j'ai peur, parfois, tu sais...
Ne t'ai-je enfin trouvé
que pour mieux te quitter ?
La douleur de te perdre serait plus forte encore,
plus profonde et cruelle
si tu devais souffrir,
mon bien-aimé, autant que moi

Espérer ...
Tout est là.
Laisser faire le temps...
Prier...Prier...Prier...
Et Dieu finira bien par entendre ma voix !

15 février 63