Marie-Louise CAMUS ma grand-mère maternelle 1910 - 1957 Ouvriers et cultivateurs du Nord et de l'Oise |
Marie-Louise Camus est née à Béthune, dans le Nord, le 23 mai 1910. Elle était la dernière d'une fratrie de 4.
Elle épousa René Gadroy, en 1939, à Clamart, divorça puis épousa, à l'âge de 38 ans, mon grand-père Pierre Crépin en 1948, à Paris 7e.
Ils eurent 5 enfants dont Marie-Madeleine, ma mère, née en 1942 et décédée en 1980.
Elle-même mourut en 1947, dans sa 46ème année.
[génération 2]
Léon Camus vers 1900 |
Léon Camus vers 1915 |
Les parents de Marie-Louise, Léon et Emilienne, avaient 25 ans de différence d'âge: leur rencontre et leur histoire sont racontées sur ma page Mon grand'père l'ecclésiastique. | Emilienne Parmentier en 1963 |
Emilienne Parmentier vers 1890 |
[génération 3]
Les parents de Léon, Lambert Camus et Léonie Viviez, étaient natifs de à Saint-Omer comme leur fils. Il y était maçon, elle lingère, et ils y vécurent tous les deux jusqu'à l'âge de respectivement 80 et 82 ans.
Les parents d'Emilienne, Louis Parmentier et Louise Blin, s'étaient mariés en 1884 à Gravelines, dans le Nord, ville natale de Louise où elle était
couturière. Lui était né à Paris en 1858. Son acte de mariage le dit domicilié à Gravelines et "
journalier" de profession. Les 4 témoins étaient respectivement pâtissier, coiffeur, cabaretier et journalier: des "gens du peuple", tous de Gravelines. Par la suite le couple ouvrira un restaurant à Abbeville (qui sera le théâtre de la rencontre de leur fille avec le Frère Directeur des Ecoles Chrétiennes de la ville, leur futur gendre...). On dit aussi que Louis fut employé comme "
mireur d'oeufs"!..
Il devait décéder à 55 ans, à Falaise, dans le Calvados. Sa veuve lui survivra encore 14 ans avant de mourir dans le Nord, à Bourbourg, en 1928.
[génération 4]
Les grand'parents paternels de Léon, Jean-Baptiste Camus et Catherine Vandenabeele, étaient tous deux nés vers 1808; lui était ouvrier tanneur.
Ses grand'parents maternels, Louis Folquin Viviez et Victoire Loywyck, étaient ouvriers également. Ils moururent à l'âge de 47 et 45 ans, à Saint-Omer.
Des grand'parents paternels d'Emilienne, on n'a que leurs noms et quelques dates: Charles Auguste Parmentier, né en 1833 à Arsy, dans l'Oise, et Joséphine Romaine Dobel. D'après les listes électorales de Paris, le couple habitait rue Ramponneau, à Belleville, en 1871. Leur mariage reste par ailleurs introuvable à Paris: il est probable que le couple ait convolé dans la commune d'origine de Joséphine... qui reste à trouver!
Quant à ses grand'parents maternels, Antoine Léon Blin et Sophie Bugnez, respectivement maçon et couturière, ils s'étaient mariés à Bourbourg en 1844.
[générations 5 à 11]
On n'a pas d'information en ce qui concerne les ascendants de Jean-Baptiste Camus et Catherine Vandenabeele.
L'ascendance de Louis Folquin Viviez et Victoire Loywyck nous emmène à Pitgam, un village du Nord, ou l'on trouve en remontant le temps Pierre Viviez , père de Louis Folquin, puis son grand'père Pierre Jean Théodore, époux de Louise Vangistel, et son arrière-grand'père Antoine Nicolas Viviez , ou Vivier , marié à Marie Catherine Ellegodt , fille de Jean-François Vangistel et Brigitte Thérèse Galleman.
Les ascendants paternels de Victoire Loywyck étaient des
cultivateurs de Merckeghem et Looberghe, toujours dans le Nord, alliés à des filles Baillie puis Lansheer.
Ses ascendants maternels portaient les noms de Devers ou Dever, Serdobbel, Gars, Loodts et Marquise; ces familles d'
ouvriers étaient implantées dans les villages de Volckerinckhove, Lederzeele et Buysscheure.
La mère de Charles Parmentier, Marie-Antoinette Denainque, reste d'origines inconnues: naissance, mariage et décès introuvables dans les communes voisines d'Arsy. Mais ce nom, introuvable partout, est certainement à considérer comme équivalent à celui de Denunck, que l'on retrouve dans quelques communes du Nord: origine probable de Marie-Antoinette... restant à prouver!
Les origines de son époux, Louis Médard Parmentier, sont au contraire connues et très localisées: Arsy, sur 7 générations!
Le père, Médard, y est
vigneron, et il y épouse, en 1789, une Prévost, comme l'avait fait son père en 1755 - patronyme très présent dans la région.
En remontant le temps, on reste à Arsy, où l'on verra les Parmentier épouser une Gambier, une Lucas, une Levasseur, une Caron, une Monvoisin, une Bonnard, une Nicolle, une Bourdon... et même une Personne!
Le mariage le plus ancien dont on ait la trace dans cette branche est celui de Michel Bonnard et Rose Nicolle, le 10 novembre 1664, à Arsy.
Côté Blin, on découvre qu'Antoine Léon, le mari de Sophie Bugnez (arrière-grand'parents de notre Marie-Louise), est né en 1816, de Pélagie Victoire Blin et de père inconnu. Une branche qui s'efface... Sa mère, une
ouvrière, était née, comme lui, à Gravelines, 20 ans plus tôt, du mariage d'un
militaire originaire d'Esclavelles, en Seine-Maritime, avec Pélagie Maniez, originaire de Gravelines. Ce militaire de 24 ans, "volontaire au premier Bataillon dit de l'Egalité", était en garnison à Calais en 1794... sans doute rencontra-til sa future épouse gravelinoise à la faveur de ce déplacement; à leur mariage sont témoins trois militaires amis de Nicolas, le marié, et un boulanger ami de Pélagie.
Les parents de Nicolas s'étaient mariés à Esclavelles en 1769, et l'on n'en sait pas plus si ce n'est les patronymes de ses 4 grands-parents: Blin bien sûr, et aussi Denise, Bicheux et Lemouret.
Quant aux parents de Pélagie, on n'a pas plus d'informations si ce n'est que le père, Henry Alexandre Maniez, était décédé lors du mariage de sa fille en 1794 et que la mère, Marie Antoinette Vasseur, ne l'était pas.
Sophie Bugnez, une autre arrière-grand'mère de Marie-Louise, était née à Bourbourg en 1823. Elle y fut
couturière avant de mourir à Gravelines à l'âge de 58 ans. Ses parents, Jean-François Bugnez et Jeanne Rose Thérèse Bornaille, s'y étaient mariés en 1815: étonnant car la mariée n'était pas originaire de Bourbourg mais d'Arneke, à quelques kilomètres de là.
Les grand'parents paternels Guillaume Bugnez et Marie Julienne Billiet (fille d'une Buet) étaient des
ouvriers de Nordausques et de Saint-Nicolas, toujours dans le Nord.
Côté maternel, Jean Alexandre François Bornaille (ou Bonalie? ) et Anne Thérèse Galloo étaient des
cultivateurs de de Quaedypre et de de Socx, également dans le Nord. Une génération au-dessus, on trouve un Bonalie originaire de de Wormhout, qui épousa une Joanne Davrou.. tout ceci vers 1760...
En résumé...
Paris, Nord et Oise
Merci pour leur aide dans ces recherches à Bertrand Crepel, Philippe Marin, Jean Leconte, Yves Lemaire et Richard Claudel.