ntoine CART, cordonnier comme son père, a 30 ans lorsqu'il épouse, le 8 février 1723, Jeanne CART-BALTAZAR, 20 ans; ils auront sans doute plusieurs enfants avant la naissance de leur fils Alexandre, en 1740, 3 ans seulement avant le décès de son père.

    

lexandre CART ne choisit pas la cordonnerie comme ses père et grand'père : il est dit tailleur de pierre lorsqu'il épouse, en 1780, à Mouthe, Jeanne Rose COURVOISIER.
Trois enfants au moins naîtront de cette union : en 1782, Claude, qui sera le premier de la lignée à porter par la suite le nom de CART-TANNEUR; en 1785 Antoine Ferreol, dont le destin extraordinaire sera à l'origine, précisément, de notre nom (*); et en 1788, Emmanuel Joseph.
Alexandre est dit cultivateur lorsqu'il décède à Mouthe en 1809, à l'âge de 68 ans.

    

laude est baptisé sous le nom de CART, en 1782.
Il se marie une première fois, entre 1808 et 1812, a priori toujours sous le nom de CART; pourtant l'acte de décès de son épouse, en 1814, mentionne "épouse de Charles Joseph CART-TANNEUR".
Son second mariage, en 1816, avec Marie MAIRE, entérine ce changement de patronyme et ce sont au moins deux fils qui naîtront de cette union, tous deux CART-TANNEUR : Emile en 1820, et François Zéphyrin en 1825. Leur père est alors cultivateur propriétaire, ayant ainsi sans doute repris les terres de son propre père.
Claude meurt en 1845, âgé de 63 ans, très probablement sous le nom de CART-TANNEUR (mais l'acte reste à trouver).

    

mile Stéphanie (sic) CART-TANNEUR devient instituteur : c'est avec lui que la lignée quitte Mouthe. On le retrouve exerçant ses fonctions dans le Jura : Nans sous Sainte Anne en 1843, Falletans de 1869 à fin 1871, Louvatange en [??] et Villette Les Arbois en 1856. C'est à Salins, dans le Jura, qu'il épouse le 23 novembre 1843 Hypolithe BERGERET, une lingère originaire de cette ville, de trois ans son aînée qui lui donnera au moins 5 enfants, dont Louis, en 1848.

    

es enfants naissent au gré des affectations de leur père; c'est ainsi que Louis CART-TANNEUR naît, en 1848, à Burgille-sous-Marnay (Jura). Instituteur lui aussi, il rencontrera une jeune fille de Morez, Delphine REVERCHON, qu'il épousera et qui lui donnera deux fils, deux Louis, le premier ne devant malheureusement pas survivre plus d'un mois ... et le second devant devenir, quelque 120 ans plus tard, l'arrière-grand-père de mes filles !

    

(*) : vous trouverez l'explication des raisons et des circonstances de ce changement de patronyme sur la page Histoire de ce dossier