André-Marie Ampère
Lyon lui rend hommage...
- par une place, un Collège et un Lycée, dans le 2e arrondissement
- par un Club d'Astronomie
- par le Musée de l'Electricité, à Poleymieux
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Né à Lyon en 1775, le petit Ampère passa pourtant sa jeunesse à Poleymieux, village de la propriété familiale sur les bords de Saône.
Il n'alla jamais à l'école, son père se chargeant de son éducation, et c'est seul qu'il s'initia, plus tard, aux mathématiques.
Il fut répétiteur à Polytechnique de 1804 à 1808, professeur au Collège de France, puis inspecteur général.
Mais la satisfaction et les ressources qu'il en tira furent modestes.
L'exécution de son père, en 1793, par les Jacobins, la perte de sa première femme après 4 ans de mariage heureux, la séparation d'avec la seconde et l'échec du mariage de sa fille Albine lui firent un moment entrevoir la solution du suicide. Mais la foi catholique et la passion de la recherche reprirent le dessus.Mathématicien, chimiste, physicien, mais aussi philosophe, il était doué d'une intelligence et d'une mémoire prodigieuses.
Il se rendit célèbre en 1820, apres l'expérience d'Oersted, par ses découvertes dans les domaines de
l'électromagnétisme et de l'électrodynamique. Inventeur du galvanomètre, du télégraphe électrique et
de l'électro-aimant, il édifia une théorie électrodynamique du magnétisme.
Il fut le premier à avoir
l'idée de l'intensité des courants. On lui doir également la règle dite "du bonhomme d'Ampère".
Il mourut loin des honneurs, à Marseille, en 1836.
Son fils Jean-Jacques Ampère, poète, historien, philosophe, fut l'un des soupirants de Madame Récamier.
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Sources: Les Lyonnais dans l'Histoire, Ed. Privat - Les inventeurs célèbres, A.Georges, Paris 1962.
Quelques sites: Les électriciens célèbres - Site du Musée Ampère à Poleymieux (Merci à Monsieur Simeon)